FIV4 début, suite et fin

Tout avait pourtant (pas trop mal) bien commence.  Je veux dire on était motivées, on s’était gave de maca, vitamines etc.  Et on (je) était plus tôt zen à l’idée de commencer cette FIV4.  Mais dès le blocage la machine s’est grippée et la stim a suivi sur la même lignée.  Nous avons réussi d’avoir 4 malheureux follicules qui ont donné 4 ovocytes à la ponction.  C’était mon plus mauvais score de tout ce parcours.  Mais comme mon taux d’œstradiol était super bon et l’endomètre au top le gynéco m’avait dit « on y va, on tente quand même de ponctionner ce qu’il y as ».  Les 4 ovocytes matures n’ont donné que 2 embryons le lendemain de la ponction, on était déçus mais au même temps avec 4 ovocytes il n’allait pas en avoir beaucoup plus non plus.  Trois jours après la ponction les 2 embryons étaient toujours là, incroyable !! On s’était remis à y croire de nouveau.  Je me voyais couver, j’avais tellement envie de le couver ces deux embryons là.  Pour la 1ère fois je sentais au fond de tripes que si on me les mettait dans mon utérus tout irait bien, ça allait marcher.  Va comprendre pourquoi j’ai eu tellement envie de couver ces embryons la alors que pour les autres ponctions cette sentiment n’était pas si fort.  Peut-être justement parce qu’on était parti de si peu, c’était des embryons guerriers dans ma tête.  Dimanche soir avec mon chéri nous avons rigolé, mange un bon plat et bu un peu de vin.  On se sentait stresses mais excitées.

Puis il y a eu ce matin, ce lundi 22 Septembre, le jour de l’éventuel transfert.  L’éventuel début d’une attente interminable de 15 jours pour savoir si… l’éventuel début d’une nouvelle vie.

Dring, dring à 8H30.  Je prends le téléphone, une grande bouffé d’air et je décroche

  • Bonjour Mme Mado, c’est Dr S la biologiste. Bon je viens juste de regarder vos embryons et malheureusement ils ont arrêté leur développement à 7 cellules.  Il n’y aura pas de transfert, je suis désole Madame.  J’en informe Dr J.  Bon courage.

Bien qu’on s’était préparé plus au moins à cette éventualité et qu’on en a déjà eu 3 autres ponctions sans transfert.   Ben putain ce fait mal !!!!  Si si j’ai le droit de dire des gros mots.  Je me tourne vers mon chéri et je lui dis que je ne sais pas ce qu’on a fait pour mériter tout ça.  J’ai vraiment l’impression qu’on galère beaucoup plus que la moyen national des couples en PMA.  On est les chats noirs de la PMA, les gens qui font baisser les statistiques.

Alors j’ai rangé les feuilles de suivi de stim dans le classeur FIV, rangé les gélules de progestérone dans ma pharmacie, rangé les sachets d’Aspégic nourrisson et rangé le petit surplus d’espoir qu’on avait dans un tiroir de mon cœur.

On nous souhaite bon courage depuis ce matin, mais le courage,  je crois qu’en 8 ans d’infertilité nous avons prouvé que nous en avons à revendre.

Ce qu’il nous manque c’est de la chance, et ça chers amis  n’est apparemment pas donne à tout le monde.

Sur ce, nous on se casse quelques jours en moto dans le Verdon noyer notre chagrin dans des beau paysages.  Mon chéri m’encourage à tenter quelque chose que j’ai voulu tenter depuis longtemps, le parapente.    Je vous raconterais.

Souhaite-moi bon chance….

Femme (fivette) jusqu’au bout des ongles

Parce que même en FIV il n’y as pas de raison de se laisser aller hein.  Cette après midi comme tout les 3 ou 4 semaines j’avais rdv chez mon super esthéticienne pour faire mes ongles.  L’anesthésiste m’avait dit qu’il fallait laisser au moins l’index de la main gauche sans vernis pour la ponction.  L’esthéticienne et moi nous nous sommes donc mis en quête d’un couleur qui ne « choquerait » pas par rapport a l’ongle sans vernis.  J’ai finalement opté pour une rose très pale.  Le voici, ca choque pas je trouve.   Voila pour les futilités de la journée.  Mais sans déconner, ca fait tellement du bien de se faire un peu chouchouter surtout en période de FIV ou nos corps sont tellement mal menés.

Premier contrôle stim demain.  Espérons qu’il y aura des petits oeufs tutti quanti!!

 

 

ongles

S’autoriser d’y croire

Oui mais alors par où commencer.   Il me reste bien sur des lointaines souvenirs de débuts de nos essais (il y a 8 ans et demi) ou j’ai quand même très souvent cru.  Mais depuis bien 4 ou 5 ans j’y crois plus mais alors plus du tout.   Pour cette ultime FIV j’ai vraiment envie d’y croire, d’espérer, de rêver, de positiver.  De tout façon si ça ne marche pas (mais ça n’arrivera pas) je serais dégouté.  Alors autant me faire « plaisir » en m’autorisant d’y croire. 

Donc

 NON je n’achèterai pas de protège slip au cas où…  

NON je ne dirai pas que c’est foutu bien avant la PDS (je compte sur vous pour me rappeler a l’ordre)

OUI à mes embryons je parlerai

OUI mon ventre je caresserai

OUI des petits bodys je regarderais (enfin c’est déjà fait)

OUI un deuxième bola de grossesse j’achèterai au même temps que celle pour ma belle-sœur enceinte (ca aussi c’est déjà fait…)

 NON je ne me sentirais pas ridicule en portant un bola de grossesse le ventre tout plat. 

OUI avec mon amour nous calculerons la DPA même avant la ponction.

 

En attendant ce soir je commence la stim.  C’est parti pour le Gonal !  Comme dit la dame du CD d’autohypnose « chaque dose vous approche de votre enfant »

 

ON Y CROIT

trefle

S’autoriser d’y croire

Oui mais alors par où commencer.   Il me reste bien sur des lointaines souvenirs de débuts de nos essais (il y a 8 ans et demi) ou j’ai quand même très souvent cru.  Mais depuis bien 4 ou 5 ans j’y crois plus mais alors plus du tout.   Pour cette ultime FIV j’ai vraiment envie d’y croire, d’espérer, de rêver, de positiver.  De tout façon si ça ne marche pas (mais ça n’arrivera pas) je serais dégouté.  Alors autant me faire « plaisir » en m’autorisant d’y croire. 

Donc

 NON je n’achèterai pas de protège slip au cas où…  

NON je ne dirai pas que c’est foutu bien avant la PDS (je compte sur vous pour me rappeler a l’ordre)

OUI à mes embryons je parlerai

OUI mon ventre je caresserai

OUI des petits bodys je regarderais (enfin c’est déjà fait)

OUI un deuxième bola de grossesse j’achèterai au même temps que celle pour ma belle-sœur enceinte (ca aussi c’est déjà fait…)

 NON je ne me sentirais pas ridicule en portant un bola de grossesse le ventre tout plat. 

OUI avec mon amour nous calculerons la DPA même avant la ponction.

 

En attendant ce soir je commence la stim.  C’est parti pour le Gonal !  Comme dit la dame du CD d’autohypnose « chaque dose vous approche de votre enfant »

 

ON Y CROIT

trefle

Voyage, voyage

Embarquement immédiat pour PMAland. Le voyage a commencé, l’ultime voyage, celle ou soit on emmène le plus beau souvenir de vacances de notre vie soit c’est fini avec un grand F.
Ce matin gygy m’as confirmé ce que je savais déjà (vu tous les effets secondaires que je ressens et que je connais oh trop bien en tant que vielle bique de la PMA) que mes ovaires était belle et bien bloquées. Endomètre fine, ovaires plein (pour une « vielle » plein c’est genre 5 ou 6 de chaque cote) de petits follicules qui n’attendent que le feu vert pour commencer à grossir. J’attaque la stim la semaine prochaine et premier contrôle stim mercredi 10 septembre. En attendant on continue le Maca et d’autres vitamines divers et varies.
Ça me fait tout drôle d’être de retour dans les traitements après presque 2 ans de pause ! Sur la table d’auscultation j’ai eu un pense ému pour les 2 petits lueurs d’espoir qu’on avait perdu a l’époque. J’aime penser qu’ils ont été le début de quelque chose de positif, ils ont montré le chemin pour nos futurs embryons. Bien sûr il a fallu du temps avant de voir les choses ainsi. J’ai d’ailleurs une pense pour Zelda qui vit des moments très difficiles actuellement. Au risque de tomber de très haut, mais je m’en fiche, j’ai vraiment envie d’y croire cette fois ci.
J’ai commencé à écouter le CD d’auto hypnose spéciale FIV. La douce voix et les « trois, deux, un, se détendre » (ce qui ont écouté comprendront) me font du bien. Par contre je ne sais pas vous, mais j’ai tendance à m’endormir lors des séances.
Sinon tout va un peu près bien, hormis que
1, mon chéri à un calcul au rein… d’ailleurs il a rdv avec son médecin ce soir. J’espère que ça ne va pas gâcher notre tentative.
2, on est crevés, crevés crevés… le boulot nous a usées cette été. On a besoin de vacances d’urgence.
3, les meilleurs amis de mon chéri se font opérer au mois de septembre, c’est des frères, l’un donne son rein a l’autre. Ça lui stresse à mon chéri, je le vois bien. Mais en vrai homme de néanderthalien il ne veut pas l’admettre.
4, Je me suis fait bruler 2 fois par des méduses cette été, beurk je les hais, c’est des sales bêtes, voilà c’est dit.
5, autour de nous ca divorce et ça se dispute. Au même temps ça nous fait réaliser la chance qu’on a de s’être trouvées.

Les vacances en PMAland

C’est donc officiel pour nos vacances cette année nous descendons a PMA land (mais en PMA land version Cote d’Azur quand même). Les vacances en PMA land, quel fille infertile n’en as pas rêvé. On ne bronze pas tellement pendant des vacances au PMAland, la bouffe est dégluasse, c’est cher, on en sort un tout petit peu mutilé avec quelque petits bleus sur les bras et sur le ventre. L’animateur du club porte une blouse blanche, il fait tout ce qu’il peut pour rendre ton séjour euh… agréable (non disons productif). On peut même avoir quelque cliches des vacances, ça fait des souvenirs, des choses à raconter aux petits enfants à nos vieux jours (ah c’est vrai faut d’abord avoir un/des enfants). Dans les couloirs de l’hôtel au PMAland on voit d’autres « touristes » tous avec la même mine légèrement angoissé, stressé. Certains ont l’air plus détendus, surement parce que c’est n’est pas leur premier séjour, ils connaissent bien les lieux, ils plaisantent même avec les « serveurs » des piquouzes.
A la fin du séjour on te fait repartir du PMAland avec 1 ou 2 petits clandestins caches au fond de toi, Comme un précieux objet souvenir de très très grand valeur que t’emmène chez toi avec le plus grand soin. T’aimerait tellement qu’ils décident de rester avec toi, car t’est fatigue. Le voyage a été très longue, malheureusement tu fais partie de ces « touristes » qui ont visité plusieurs fois le PMAland. C’est bon, tu connais, t’as envie de partir ailleurs pour tes vacances. Cette fois c’est la dernier voyage, tu rêves très fort que ce dernier voyage soit diffèrent que les autres voyages, que ça soit magique.
En attendant, tu te prépares pour tes vacances, car pour partir la bas faut être en forme. Donc tu (et ton mari) te gave de compléments alimentaires divers et varies. T’essaie de penser à autre chose que le voyage qui s’approche, mais c’est dur. Heureusement que t’as des amis qui ont déjà fait des séjours au PMAland et qui sont revenus contentes. Elles t’encouragent d’y retourner. Car même si la bon, on a nos billets pour partir et qu’on est « contents » d’y aller, ben il y a certains jours (les jours de doute) ou t’aimerait revendre ton billet, ne pas partir finalement, tellement ça parait encore improbable que toi aussi tu puisse revenir du PMAland victorieuse.
Promis jure je vous enverrais une carte postal une fois arrive
Smacks !

Les miracles existent!

Du calme, du calme. On ne s’emballe pas. Ce n’est pas moi qui a connu un miracle, mais c’est tout comme, tellement cette copine a un parcours qui ressemble au mienne, tellement elle compte pour moi et tellement ce qu’elle vit ça donne de l’espoir.
D’abord elle n’a pas voulu me le dire, elle a gardé ça pour elle très longtemps par peur de me blesser. Elle qui est tombe enceinte de ses jumeaux au 7eme transfert, n’as pas cru ses yeux quand deux ans après elle est tombe enceinte naturellement (si c’est ne pas avec un peu d’aide d’un certain navet péruvienne nomme Maca 😉 ) . J’imagine tellement bien son « choque » quand elle a su qu’elle était enceinte, dans sa tete (comme dans la mienne) c’était impossible, inconcevable que ça puisse marcher comme ça tout seul, comme une femme « normale ». Pourtant elle et moi nous somme tout les deux des vrais « inexpliquettes », mais des vrais de chez vrai. Apres moultes examens on s’est tout le deux entendu dire par nos gynécos respectifs (à une époque, avant mon déménagement, on était suivi au même centre, par le même gynéco) que « tout va bien, rien explique pourquoi ce ne marche pas ».
Elle a attendu 6 mois avant de le me dire, elle avait l’impression d’avoir « volé ma place », presque comme si elle ne méritait pas ce qu’il lui arrive. Pour tout ça et pour mille d’autres raisons je l’aime très très fort. Elle a été ma bouée de sauvetage dans cette parcours, ma confidente, toujours les mots justes, toujours la quand ça se corse.
Je sais qu’elle me lit, je sais qu’elle se sent encore mal alaise. Mais écoute moi ma jolie, tu le mérite tellement, et je suis sincèrement et pleinement heureuse pour toi, et je ne sais pas si tu me crois (et je m’en fiche, lol) mais même que je n’ai pas le pincement, vous savez le fameux pincement au cœur quand quelqu’un t’annonce une grossesse. Ben la non, comme si t’était mon talisman humain.
Si ça t’arrive, ça peut m’arriver.
Je reviendrais bientôt vous raconter mon rdv PMA. En teaser je peux juste vous dire que j’ai les ordonnances !!

Le jour ou j’ai cru que j’avait un cancer

Ce jour-là c’était vendredi… L’un des nombreux examens que gygy me fait faire avant la prochaine FIV c’est le banal frottis.  Depuis mes 18 ans je la fais sagement tous les deux ans et tous les deux ans sur la feuille il y a marqué quelques phrases dont on ne comprend rien puis en conclusion « frottis normal »

Vendredi quand j’ai ouvert l’enveloppe du labo (qui avait été distribué chez mon voisin par erreur), j’ai tout suite sauté le premier page (tiens tiens, c’est bizarre le résultat d’un frottis n’as jamais fait 2 pages) pour lire les conclusions et la mon sang s’est glacé.  Il y avait plein de mots que je ne comprenais pas, mais j’ai vue « anomalies cellulaires » « cellules comportant des noyaux augmentés de volume » « une recherche de virus oncogène est en cours »…………………….  Ma tête se mets à tourner, je m’assois.   J’ai peur,  j’ai trop joué avec ma propre santé en prenant tous ces hormones pour les FIVs, ça y est c’est la punition, j’ai un cancer !  Mes pensées s’emballent dans tous les sens, vite vite faut appeler gygy avant qu’il ne part en WE (d’ailleurs pourquoi il ne m’as pas appelé avant, surement pour ne pas m’annoncer mon cancer au téléphone).

–          Dring dring, occupé !!! zut ce n’est pas possible

–          Re dring dring 5 min plus tard  « bonjour c’est Mado, je suis très inquiet du résultat de mon frottis puis-je parler au gygy SVP !!! »   « Il est au bloc il vous rappel des qu’il a fini »

35 min plus tard, autant vous dire que j’ai eu le temps d’imaginer une opération, des séances de chimio et mon enterrement, gygy m’appel.

« J’ai eu le labo au téléphone, ils ont fini le 2eme analyse.  Il n’y a RIEN ! mais on se voit mercredi de toute façon non ? On en reparlera à ce moment-là »

Gros soupir de soulagement, je ne suis pas malade !  J’ai eu une pensée très émue pour ma belle-mère adorée, décédée en 2006.  Comment ça a du être dur pour elle lors de l’annonce de son premier cancer de sein alors qu’elle n’avait que 50 ans….

A cote de tout ça mes analyses hormonales qui montre que je vieillis et mes ovaires aussi, qui m’avait un peu tracasse la semaine dernier me semble tellement mais alors tellement futile.

Je reviendrais bientôt vous raconter les autres examens (bilan FC à répétition) ….. si un jour je reçois les résultats, pff c’est loooooong.  D’ailleurs tiens, si des lectrices ont passé ce fameux bilan au bout de combien de temps avez-vous eu les résultats ??

Que la vie est belle !!! Et qu’est qu’elle vaut carrément la peine d’être vécu !!!!!

Belle peau!

Rho la vilaine qui ne donne plus des nouvelles, ce blog tombe aux oubliettes.  Je ne vais pas me lancer dans des excuses bidons, Just…That’s life !

Pendant mon absence il y a eu :

v  Une grande décision…ne plus souffrir !!  Pendant tous ces 8 années d’essai bébé, ces huit années de ma fin vingtaine et début trentaine, je me suis oublie.   Tous les traitements, ponctions, transferts, enquêtes agrément, recherche d’OAA, rdvs médicaux, rdv assistante sociaux, rdv médecine parallèle, rdv psy ont pris tellement de place dans ma vie que j’ai « refoulé » la douleur qui m’accompagnait à chaque début de cycle.  La douleur est devenue très vive depuis 1 an.  Les deux premiers jours du cycle, c’est des coups de poignard dans le ventre, mal aux reins atroce, mal même aux poumons et difficultés à aller au toilette (bon ap’).  Ça devient invivable, les antis douleurs ne suffisent plus, la bouillote ne fait plus d’effet.  La douleur m’épuise, je me courbe, littéralement incapable de me redresser parfois tellement ça fait mal.   Alors basta, stop, ça suffit !! Ras le bol de souffrir, on passe à l’attaque…

 

v  Un RDV PMA.  Le même mini parking pour une grande clinique. La même secrétaire avec sa tronche de « mauvaise jour tous les jours », la même salle d’attente en sous-sol (quoi que un peu moins glauque grâce a quelques petits décors et tableaux).  Le même gynéco, toujours souriant, l’air « content » de me revoir.  En un an et demi il a un peu change, il a vieilli, a l’air fatigue.   Je lui ai dit que je venais pour deux choses, planifier une nouvelle tentative FIV et ces douleurs de ventre qui me pourrissent la vie.   Pour lui il y a forte chance que j’ai de l’endométriose.  Je dois passer un IRM fin juillet pour vérifier.  Ca ne m’enchante guère (pour tout vous dire c’est surtout le lavement (ducul) obligatoire avant l’IRM qui me fait flipper). 

 

v  Un bilan FC a répétition, des années que je demandais à le faire ce bilan, et la, sans même le demander le même gynéco que il y a 2 ans m’avait dit que ça ne servirait à rien de faire cet examen me le propose.  Va comprendre.   Secrètement j’espère qu’on me retrouvera un souci du genre des antis corps trucschmuk  et que mon gynéco me dis « ca y est maintenant qu’on a trouvé d’où vient votre infertilité je vais vous donner un traitement et hop ! enceinte »  In your dreams….

 

v  Un jardin en plein fleurs, un jardin ca occupe, une maison ca occupe.  Etre occupé c’est bien.

 

v  Une belle sœur de 23 ans de plus en plus enceinte… ca y est le prénom est décidé, ce prénom me plaisait, tant pis….

 

v  Une peau belle, mais alors vraiment belle, merci mes crèmes, gommages et masques adorées. 

 

v  Un soleil que s’est installé sur la Côte d’Azur qui réchauffe nos cœurs et hale légèrement ma nouvelle « belle » peau. 

 

v  Un projet d’adoption qui n’avance pas.  Pas motivé pour deux sous.  Toujours dans le questionnement « est-ce que on change notre projet ? » On se donne jusqu’en septembre pour se décider. 

 

v  Une maman et papa qui sont venus nous voir, je suis retombe en enfance pendant leur séjour, me laissant faire chouchouter par eux.  Ça fait un bien fou. 

 

v  Un projet de rencontre entre copinautes en Octobre, j’ai hâte !!

 

 

Voilà pour ces derniers temps.  Et vous quoi de neuf ??

A sec

Je me suis rendu compte que je ne pleur plus.  Voilà que après avoir beaucoup pleure pendant des années a chaque arrive des règles, à chaque annonce de grossesse, à chaque émission traitant la PMA, les bébés etc., je suis désormais a sec… La rivière a cessé de couler, elle est aussi vide que mon ventre.   Pourtant je ne suis pas devenu complètement insensible, enfin je pense ?  Ou bien c’est moi qui ne me suis pas rendu compte.  C’est vrai que c’est bizarre pour quelqu’une qui a toujours été émotive, a larmes facile, de ne plus pleurer.  Peut-être devrais-je m’inquiéter ?   Ou bien c’est le cheminement normal vers un sort de renoncement ?   Mais je ne suis pas prêt a renoncer, je pense que je ne pourras jamais renoncer.  Cette sensation de vivre en « attendant » est devenu tellement familier presque reconfortant.  Ma vielle copine chagrinpatienceespoir qui m’accompagne depuis tant d’années.  Va-t-elle me manquer le jour où… vous savez..le jour du salut, la délivrance, le bout du tunnel, l’arrive du bateau ?  Les larmes c’est saine, avec elle on évacue une partie de la tristesse qu’on ressent.  Alors que se passe t’il quand on ne pleur plus, la tristesse s’accumule-t-elle ?  Elle doit sortir quand même, mais comment, ou ?  Peut-être elle s’évapore a coup de belles journées en amoureux ou on se dit que la vie est quand même belle, des journées ou on se sent vivant a l’instant présent et pas que en « attendant ».   Peut-être elle sort par la transpiration lors d’une course à pieds ou on se sent forte, belle, jeune et invincible.   Peut-être mes larmes que je n’arrive plus à pleurer mouillent les pages de ce blog.  Peut-être vont-elles se remettre à couler en Septembre à l’approche de la reprise des combats ?

 Si la prochaine tentative échoue je n’arriverais peut être plus à les sécher ces larmes… je crains l’inondation.